Le 21 novembre 2012, le tribunal d’application des peines compétent en matière de terrorisme, réuni à Lannemezan le 23 octobre 2012, prononçait un avis favorable à la demande de M. Abdallah qui souhaite regagner le Liban et y fait droit sous réserve qu’il fasse l’objet d’un arrêté d’expulsion du ministre de l’Intérieur.
Cette décision a été ajournée au 14 janvier 2013 en l’attente d’un arrêté d’expulsion du ministère de l’intérieur.
Comme l’on sait, le ministre de l’intérieur, Emmanuel Valls, n’a jamais signé cet arrêté d’expulsion et suite à une farce judiciaire de trois mois, une décison de la cour de cassation, le 4 avril 2013, déclarait irrecevable la demande de libération conditionnelle présentée par M. Georges Ibahim Abdallah.
Rappel de la dernière procédure.
Et notre camarade est toujours en prison…
Toutes ses demandes de libération ont été refusées et il vient d’entrer, le mois dernier, dans sa 30e année de détention.
Depuis son arrestation en octobre 1984 et durant tout ce long parcours de détention, Georges Abdallah a subi un régime d’exception.
Relire Georges Abdallah, un prisonnier d’exception.
« Tout au long de sa détention, le prisonnier politique fait l’objet d’un traitement d’exception visant à priori la criminalisation de tout ce qui a trait à la lutte. » G. Abdallah, décembre 2012.
Est-il besoin de rappeler – et ce dernier épisode judiciaire le prouve encore – que le maintien en prison de Georges Abdallah relève d’une décision essentiellement politique ?
Les injonctions étatsuniennes aux différents gouvernements français de ne pas libérer Georges Abdallah ont encore trouvé là un écho favorable auprès du dernier en date, nous rappelant, si besoin est, que le pouvoir juridique n’est que l’instrument du pouvoir politique.
Georges Abdallah est un prisonnier politique d’une justice de classe qui ne supporte ni la force de ses convictions et de son engagement anti-impérialistes, ni la dignité, le courage et la détermination qui le caractérisent.
Sa longue détention et sa ténacité font de ce militant révolutionnaire qui ne se renie pas un exemple et un symbole de résistance.
« La fermeté des révolutionnaires est la condition essentielle pour rassembler autour d’eux une solidarité révolutionnaire. » G. Abdallah, avril 2010.
Les comités de soutien à sa libération se sont multipliés ici en France et aussi plus largement dans de nombreux pays.
Il est de notre responsabilité collective, militants, partis, associations et organisations progressistes, d’amplifier ce mouvement et d’exiger le retour de notre camarade au Liban, son pays qui l’attend.
« La solidarité est une arme Camarades, faisons-en bon usage ! »
LIBÉRONS GEORGES ABDALLAH !