Journée de la Terre

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La terre en Palestine est notre mémoire

notre nature, notre espoir et lumière

la terre en Palestine est le sourire

de nos grand-mères et de nos ancêtres

la terre est notre rêve contre la déchirure. 

Mahmoud Darwich

La « Journée de la terre » commémore la mort, le 30 mars 1976, de Palestiniens tués par l’occupant israélien lors de manifestations pour dénoncer un plan sioniste visant l’expropriation de terres palestiniennes dans le nord d’Israël.

 

Le 19 février 1976, le Gouvernement travailliste annonce sa décision de confisquer 25.000 dunums de terre en « Galilée ».

Les Palestiniens de 48 répliquent par la grève générale.

Les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza expriment leur soutien et leur solidarité.

Bilan de la journée : 6 morts, des centaines de blessés et d’arrestations. 

Depuis lors, le 30 mars est la Journée de la Terre, symbole de la résistance du peuple palestinien face à la politique sioniste de confiscation des terres et de colonisation.

Des chiffres qui parlent :

 En 1947, les Palestiniens possédaient, sous forme privée ou publique, 93 % du pays, les 7 % restants étant détenus par la communauté juive. Aujourd’hui, alors qu’ils constituent au moins 48% de la population qui vit sur ce territoire, ils ne sont propriétaires que d’environ 11% de terres.

✭ La communauté des Arabes de 48, descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d’Israël en 1948, compte aujourd’hui plus de 1,4 million de personnes, soit 20% de la population totale.

✭ Aujourd’hui près des 2/3 des Palestiniens vivent à l’extérieur de leur pays d’origine.

✭ En raison des restrictions israéliennes discriminatoires sur l’usage de la terre, les Palestiniens de Jérusalem-Est ne peuvent vivre et construire que sur 13% de leur terre.

✭ Un projet de loi prévoyant le déplacement forcé de 30 000 à 40 000 Bédouins, la démolition d’environ 40 villages et la confiscation de plus de 70 000 hectares de terres du Néguev, a été approuvé par le gouvernement en janvier. 

✭ Les Palestiniens n’ont droit qu’à 20 litres d’eau par jour et par personne, en opposition aux Israéliens qui reçoivent quotidiennement 300 litres de ce liquide vital.

✭ Le mur n’a pas été construit sur le tracé de la « Ligne verte » séparant Israël de la Cisjordanie depuis 1967, mais à 90 % sur des terres palestiniennes, empiétant à certains endroits jusqu’à 16 kilomètres à l’intérieur de la Cisjordanie.

Aujourd’hui, dans leur propre pays, une grande majorité des Palestiniens vivent dans des enclaves surpeuplées, strictement contrôlées et largement dépouillées de leurs ressources.

Depuis 66 ans nous assistons à la destruction officielle et délibérée de la société palestinienne par les autorités israéliennes : colonisation de peuplement, contrôle total des institutions, confiscation des terres et nettoyage ethnique des zones confisquées.

 » Ceux qui pensent pouvoir vivre en sécurité et s’épanouir sur les ruines du peuple palestinien, vivent dans l’illusion. «  Georges Ibrahim Abdallah 

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