Témoignage d’une plaignante
Le 20 janvier 2005, un groupe (cinq-six individus) de la Ligue de Défense Juive (LDJ, extrême droite sioniste) a attaqué, par trois fois, des syndicalistes qui faisaient signer un appel de solidarité avec les travailleurs et syndicalistes palestiniens.
C’était lors d’une manifestation unitaire de défense des services publics. Heureusement les fonctionnaires qui défilaient nous ont immédiatement protégés. J’ai été la seule blessée (légèrement : 2 jours d’incapacité de travail). J’ai porté plainte et j’ai transmis les photos prises par des manifestants, par principe, sans trop espérer de suite, connaissant l’impunité dont jouit la LDJ.
Heureuse surprise. Je viens de recevoir une convocation du tribunal.
Le procureur de la République a donc décidé de poursuivre mon agresseur, Anthony Attal, pour "violence en réunion et incapacité de travail n’excédant pas huit jours".
Cet individu ayant déjà été condamné, pour des faits semblables, à dix mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve, nous pensons, mon avocate et moi, que cette fois-ci il devrait être condamné à de la prison ferme.
Ce serait une victoire politique contre cette organisation qui, comme vous le savez, est interdite aux USA et en Israël, pour violence et racisme, mais qui s’affiche publiquement en France, dans les manifs du CRIF, et dans ses centres d’entraînement.
Je ne voudrais pas que la salle du tribunal soit remplie par les supporters de la LDJ. Je fais donc appel à tous ceux pourraient se libérer le :
Mercredi 15 novembre, à 9 heures,
salle d’audience de la 16ème Chambre
Tribunal de Grande Instance de Paris
4 Bd du Palais
Métro: Cité