« Il n’y a aura aucune paix, aucune stabilité, et aucune réconciliation sans le droit au retour des réfugiés. »
Muhamamad Barakei, député arabe israélien.
………………….
Environ 10.000 Arabes israéliens ont manifesté mardi, dans le nord des territoires palestiniens occupés en 1948, pour marquer la «Nakba» (catastrophe), qui a vu l’expulsion d’environ 800.000 Palestiniens de leurs terres par l’occupant israélien.
La Nakba représente pour les Palestiniens et la minorité arabe d’Israël la création d’Israël en 1948, et l’exode de 760.000 Palestiniens qui s’en est suivi, point de départ de la question des réfugiés, dont plus de 5 millions sont actuellement recensés avec leurs descendants. La catastrophe de la Nakba, c’est aussi la destruction entre 1947 et 1949, de plus de 500 villages palestiniens, dont le plus connu est Deir Yassine, avec ses 250 habitants massacrés par les forces militaires israéliennes. Lire ici.
Depuis 66 ans, la Palestine est toujours sous occupation israélienne et la colonisation continue avec son lot de destructions, d’humiliations et de massacres.
✯ 66 ans de résistance palestinienne ✯
✯ Pour la libération et le retour ✯
Commémoration de la Nakba à Paris, samedi 17 mai :
➛ Place Saint-Michel (Paris 6e) de 13h30 à 16h30.
http://www.europalestine.com/spip.php?article9317
➛ Place de Stalingrad (Paris 19e) de 14h à 18h.
Pour rappel, 5000 prisonniers politiques palestiniens ont participé le 8 mai à une grève d’avertissement en soutien à leurs camarades en détention administrative qui sont en grève de la faim depuis plus de 15 jours.
Les détenus administratifs dénoncent la violation par l’administration pénitentiaire israélienne de l’accord qui avait permis de mettre fin à la longue grève de la faim de 2000 prisonniers en mai 2012. En violation de cet accord, la détention administrative est à nouveau une pratique ordinaire et concernait au 1er mars 183 prisonniers en détention, dont 9 députés palestiniens, pour des périodes de 6 mois indéfiniment renouvelables sans que leur soit communiqué de chef d’accusation.
La grève est appelée à se généraliser prochainement si l’administration pénitentiaire persiste dans son refus d’accéder aux revendications et dans sa politique d’isolement, de harcèlement et de mauvais traitements à l’encontre des détenus.