La solidarité au banc des accusés.

190213.jpg

Le 19 janvier 2013, à l’initiative du CLGIA, un rassemblement pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah, s’est achevé, non loin du ministère de l’intérieur, par l’interpellation de 44 manifestants.

L’un d’entre eux a été isolé et gardé à vue pendant 18 heures. Il comparaîtra le 5 avril à 13h30 au tribunal de grande instance de Paris, au motif d’être prétendument l’«organisateur d’une manifestation non déclarée».

La répression des mouvements de solidarité avec les sans-papiers, les syndicalistes, les travailleurs, les chômeurs, les prisonniers politiques s’est exercée avec zèle sous les gouvernements de droite comme de gauche. Elle s’est particulièrement renforcée ces denières années, violences policières et procès jalonnant le parcours de tous ceux qui contestent l’ordre établi.

Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 29 ans dans les prisons françaises, subit depuis plus d’un an un acharnement politique judiciairement organisé, qui vise à bloquer sa libération.

 Les manoeuvres d’intimidation n’entameront pas la détermination des militants à exiger sa libération.

 

Venez nombreux exprimer votre solidarité,

le 5 avril à 13h30,

au TGI de Paris, 10e chambre,

métro Cité ou Châtelet.