Quelques jours avant la décision de la justice française concernant le sort de Georges Abdallah, prisonnier en France depuis 1984, un meeting de solidarité s’est tenu dimanche 26 avril à 17h à la mairie de Quobayat.
Etaient présents l’ancien ministre Faouzi Hbeiche, un représentant de l’ancien élu Mkhael Daher ainsi que les maires d’un nombre de villages du Akkar, ainsi que des représentants de divers forces et partis politiques. Dans son intervention, au nom du Comité des parents et amis de Georges Abdallah, le frère de Georges, Joseph, a posé la question des raisons pour lesquelles les autorités libanaises se sont abstenues de suivre le dossier d’un citoyen libanais, d’autant que la ministre de la Justice française, Rachida Dati, avait, lors de sa récente visite au Liban, administré des leçons sur les détentions de longue durée alors que la détention de Georges est prolongée en vertu précisément de la « loi Dati » qui a suscité l’opposition des syndicats de juges et d avocats, de l’Observatoire des prisons et de la Ligue des droits de l homme. Cette loi autorise de retenir en prison un détenu, même si les conditions de sa libération sont satisfaites, au motif de sa « dangerosité ».
Joseph a ajouté que les autorités françaises contreviennent à la loi française car elles méprisent les droits de l’homme et se permettent de négliger le sort de Georges compte tenu de l’indifférence et de l’irresponsabilité des autorités libanaises à l’égard de l’un de leurs citoyens.
Al Akhbar – 28 avril 2009