Libération de Georges Abdallah bloquée : colère de la rue libanaise.

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Le 14 janvier 2013, sitôt connu le report au 28 janvier de la décision concernant la libération de Georges Abdallah, le comité de soutien, qui s’apprêtait à recevoir Georges le jour-même, a appelé à manifester sa colère devant l’ambassade de France à Beyrouth.

« Nous ne bougerons pas d’ici tant que Georges ne sera pas parmi nous », scandaient les sympatisants, militants, parents et amis de Georges Abdallah, encerclés par un important cordon des forces de sécurité avec lesquelles ont eu lieu des accrochages.

Une tente a été installée pour poursuivre le rassemblement et la rue fut bloquée devant les locaux de l’ambassade, rue de Damas, lundi après midi.

L’ambassadeur de France, Patrice Paoli, a rencontré aujourd’hui le Premier ministre, Nagib Mikati, ainsi que le président Michel Sleimane.

Une escalade d’actions est à prévoir dans les jours qui viennent : une conférence de presse est prévue à Tripoli, un rassemblement à Kobayat et à Saïda et le comité de soutien a appelé le conseil des ministres à aborder la cause de Georges Abdallah.

« Faire preuve d’un peu de patience… » aurait dit l’ambassadeur de France aux camarades libanais du comité…

Faire preuve d’un peu de patience ?

Georges Abdallah, vient d’entendre ce lundi 14 janvier 2013, un an après avoir déposé sa huitième demande de libération, au bout de 28 ans de prison, qu’un nouveau report a été décidé, en l’attente d’un arrêté d’expulsion, qui pouvait être délivré par le ministre de l’intérieur depuis le 21 novembre !

« …اللي شرب ماء البحر ما يغص بشربة ماء »

(Celui qui a bu l’eau de la mer, ne peut pas s’étrangler avec une goutte d’eau…)


 Georges Abdallah – 14 janvier 2013

 

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