L’année dernière, Nathalie Ménigon puis Jean-Marc Rouillan ont enfin obtenu un aménagement de peine, après plus de 20 ans de prison.
Pour ces militants d’Action directe, ce n’est pas encore la liberté, mais c’est la dernière étape avant la libération conditionnelle. En attendant, ils doivent subir pendant au moins un an un régime de semi-liberté, qui reste néanmoins une semi-détention, assortie de contraintes exceptionnelles.
Nathalie et Jean-Marc ont arraché ce nouveau statut sans avoir renié leur engagement révolutionnaire. Avec Joëlle Aubron et Georges Cipriani, ils ont résisté collectivement et sont restés solidaires durant toutes ces années d’enfermement, souvent dans des conditions extrêmes.
La demande de libération de Georges Cipriani sera examinée dans quelques mois : nul doute pour nous qu’il doive logiquement obtenir la même décision que ses camarades.
Rassemblons-nous une fois de plus afin d’exiger la liberté pour Georges Cipriani et pour Régis Schleicher ; manifestons encore une fois notre soutien à Nathalie Ménigon et à Jean-Marc Rouillan jusqu’à leur libération complète.
En 2008, ne lâchons pas l’affaire, restons mobilisés !
Jeudi 7 février 2008, de 18h à 19h : RASSEMBLEMENT devant la direction de l’Administration pénitentiaire, carrefour rue de la Verrerie – rue du Renard (Paris 4e – métro L1-L11 Hôtel-de-Ville).
Le même jour, à partir de 19h30, au CICP (21 ter rue Voltaire, Paris 11e, metro Nation ou Rue des Boulets) : RÉUNION D’INFORMATION ET DE MOBILISATION pour préparer ensemble le
RASSEMBLEMENT INTERNATIONAL devant la prison d’Ensisheim (Haut-Rhin) où est emprisonné Georges Cipriani, samedi 23 février, à 15 h.
Collectif « Ne laissons pas faire ! »
nlpf@samizdat.net – http://nlpf.samizdat.net
Photo du site : http://www.solidarite-liberte.info