Nouveau report de la libération de Georges Ibrahim ABDALLAH : la fuite en avant de l’État français.

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Une nouvelle fois, ce 28 janvier, l’exécution de la décision de justice, qui permettrait à Georges Ibrahim Abdallah de quitter la prison française pour retourner dans son pays, a été différée !

L’État français, au travers de ses magistrats du Parquet, multiplie les procédures dilatoires inédites pour retenir emprisonné Georges Abdallah.

Son départ vers le Liban dépend en effet de la signature d’un arrêté par le ministre de l’Intérieur, laquelle signature se fait attendre depuis le 21 novembre !

Ces incessants reports, ces nouveaux « obstacles » ne font que révéler l’entêtement obtus d’un État qui a fabriqué de toutes pièces l' »affaire Abdallah » depuis près de 30 ans.

De Tunis à Beyrouth, en passant par Ramallah, le soutien au militant révolutionnaire, au résistant Georges Abdallah ne cesse de s’étendre.

En France, l’indignation s’accroît de jour en jour. Les protestations de toutes sortes* se multiplient, dénonçant la chape de plomb qui pèse sur les mensonges d’État : les gouvernements de droite et de « gauche » valident tour à tour les mensonges des précédents, embrassent la même allégeance aux exigences étasuniennes, agissent en puissance qui se croit encore coloniale vis-à-vis du Liban, qui réclame son ressortissant.

Selon le tribunal d’application des peines, la libération de Georges Abdallah est « subordonnée » à la signature d’un arrêté d’expulsion, mais rien n’indique que toute procédure doive être gelée « en attendant » que le gouvernement français reconnaisse les décisions de ses juges.

Nous n’attendrons pas le 28 février pour obliger le pouvoir politique à céder devant la mobilisation internationale. Aujourd’hui, la seule exigence, qui doit se faire entendre plus fort encore, c’est   « Libération immédiate de Georges Abdallah ! »

Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)

Paris, le 29 janvier 2013


* Hier soir, par exemple, à Asnières, le discours de Manuel Valls a été interrompu aux cris de « Libérez Georges Abdallah ! » lancés par une dizaine de personnes présentes dans la salle… et expulsées aussitôt manu militari.