Palestine vivra !

hungerstrike_pppa.jpg

Les prisonniers administratifs palestiniens, entament leur cinquième semaine de grève de la faim dans les geôles de l’occupation isrraélienne. Un bon nombre d’entre eux a déjà été hospitalisé.

La grève a été entamée le 24 avril pour protester contre la politique israélienne concernant la détention administrative : détention sans inculpation ni jugement pendant six mois, renouvelable au gré de l’entité sioniste.

En répression à cette grève, certains d’entre eux ont été dispersés dans d’autres prisons, mis en cellule d’isolement, ont eu le courrier, les visites, les médicaments et les couvertures supprimées.

Dans le cadre d’un précédent accord en 2012, 2000 prisonniers palestiniens avaient interrompu leur grève de la faim sur la promesse faite par Israël de mettre fin à la politique de détention administrative, promesse bien entendu non tenue…

Par solidarité, des centaines de prisonniers palestiniens ont refusé de s’alimenter et de nombreuses manifestations ont eu lieu en Palestine, certaines réprimées par l’armée d’occupation israéliennes et par les forces de sécurité palestiniennes.

Dernièrement, Ahmad Sa’adat, leader palestinien emprisonné et secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, a appelé à « une action efficace » pour sauver les prisonniers en grève de la faim dans les prisons israéliennes.

Il y a actuellement 5 224 prisonniers palestiniens dans les geôles sionistes.

Selon Addameer, 183 Palestiniens sont actuellement en détention administrative.

Et pendant ce temps-là, le ministère des Prisonniers a été remplacé par le ministère des Affaires sociales…

Les prisonniers palestiniens… des cas sociaux ???

La prison israélienne est une prison coloniale. Elle est un rouage d’une politique sioniste de destruction de l’identité palestinienne. Les arrestations nombreuses et renouvelées d’enfants et de membres d’une même famille visent à réprimer toute forme de résistance à la colonisation et à détruire la société palestinienne.

Le combat du prisonnier palestinien est un combat politique, la Résistance en est le moteur, la libération de la Palestine et le droit au retour de tous les réfugiés en est la finalité.

« Quel sens peut prendre une solidarité qui ne soit pas une solidarité de résistance à l’occupant ?

Celui qui veut étrangler les résistants et défend l’idée de leur enlever toute arme, est solidaire de l’agression et non de la population.

La lutte contre l’occupant est un droit naturel acquis par les luttes des peuples et des populations et ratifié par des « conventions » internationales.

La solidarité « humanitaire » avec les peuples et les populations opprimées est une solidarité avec ses luttes et ses résistances face à l’oppression et à l’occupation.

A bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes !

Toute la solidarité avec les camarades qui résistent dans les geôles sionistes !

Honneur aux martyrs et aux peuples en lutte ! «  Georges Ibrahim Abdallah.