Incarcéré en France depuis 1984, libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah n’a rien renié de son combat solidaire des peuples en lutte, contre l’impérialisme, le sionisme et pour la libération totale de la Palestine.
Ce combat, il le poursuit aujourd’hui par les idées, par l’écrit, par une résistance quotidienne et résolue face cette pseudo justice qui entend en faire une des multiples victimes de la loi sur la rétention de sûreté, et ce alors qu’il aurait déjà dû retrouver la liberté depuis 10 ans !
Le 31 janvier une décision devait être rendue sur l’examen en appel de sa demande de libération, mais une fois encore, la « justice » a différé sa réponse, jouant la montre pour entre autre ne pas déplaire aux « intérêts supérieurs » des U.S.A.. Georges Abdallah est un prisonnier politique et la décision de sa libération est une décision politique.
Le 25 mars, il a été entendu devant une juridiction d’exception. Ce 17 avril les juges ont décidé en application de la nouvelle loi Dati, que le dossier de Georges Abdallah, comme ceux de tous les prisonniers lourdement condamnés et susceptibles d’un aménagement de peine, devrait être examiné par une commission spéciale pour évaluer son potentiel de dangerosité. De quelle dangerosité ose t-on parler quand des dizaines de palestiniens sont chaque jour tués par les sionistes dans l’indifférence des maîtres à penser de Washington et leurs alliés ici bas ?
Militant communiste, Georges Abdallah a toujours été clair : son combat, il l’a mené et il le mène contre les oppresseurs, ceux-là uniquement.
Le délibéré sera rendu le 4 septembre. Un quart de siècle après son incarcération ! Et dix-huit mois se seront écoulés depuis le dépôt de sa septième demande de libération conditionnelle, dix-huit mois faits de lutte, d’espoir et de solidarité de ses camarades, famille et amis.
Aujourd’hui comme hier : LIBERTE POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !
Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah
Paris le 18 avril 2008