Dessin de Naji al-Ali paru dans As-Safir le 1 juin 1982
(L’assassinat du dessinateur caricaturiste palestinien, Naji al-Ali, à Londres, le 29 août 1987, est, jusqu’à présent, encore non élucidé…)
Toute la journée du 17 septembre 1982, des centaines et des centaines de civils palestiniens des camps de réfugiés de Sabra et Chatila dans Beyrouth-Ouest ont été massacrés par les milices phalangistes libanaises en présence de l’armée israélienne et sous le regard du gouvernement étasunien.
30 ans après, aucune condamnation pénale n’a été prononcée à l’encontre des responsables de ce massacre.
L’armée israélienne avait envahi le sud du Liban jusqu’à Beyrouth le 6 juin 1982, pour une opération appelée cyniquement « Paix en Galilée ».
25 000 morts, 45 000 blessés en trois mois.
C’est le contexte dans lequel Georges Abdallah a été arrêté en France, en octobre 1984, pour des actes de résistance à l’agression impérialo-sioniste de son pays.
Les États-unis, alliés du gouvernement israélien, lui fournissant un armement des plus sophistiqués, est partie civile au procès qui condamna Georges Abdallah à la prison à perpétuité.
Parce qu’au bout de 28 ans de détention, Georges Abdallah a conservé intactes ses convictions politiques, son engagement pour une Palestine libre et sa solidarité avec les peuples en lutte contre toutes formes d’impérialisme, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté s’est récemment, et pour la deuxième fois, prononcée contre sa libération.
Alors que la peine de sûreté assortie à la condamnation de Georges Abdallah est achevée depuis 1999, le tribunal d’application des peines décidera-t-il enfin et prochainement de libérer notre camarade ?