(…) Georges Ibrahim Abdallah vient d’entrer dans sa vingt-neuvième année de détention. Qui le sait ? Ce militant politique aurait pu bénéficier d’une liberté conditionnelle depuis 1999. Celle-ci lui est toujours refusée. Huit demandes de libération ont été déposées. Toutes ont été refusées par une justice française dite indépendante. Toute sauf une. C’était en 2003. Cette année-là, le tribunal de Pau a statué à son bénéfice. C’était compter sans les pressions extérieures. Notamment celle des États-Unis, partie civile dans ce dossier puisqu’un de ses « diplomates » avait été abattu. Diplomate ? Un membre du service de renseignements militaires américains, dont l’administration tout entière était vouée au soutien aux crimes israéliens au Liban et au Proche-Orient, dont le rôle était la traque des progressistes libanais et palestiniens.(…)