Tel est le titre de l’article d’Alain Raynal dans le journal l’Humanité d’aujourd’hui.
Samedi 7 septembre 2019, ce journaliste et deux membres du collectif des Hautes-Pyrénées, Daniel Larregola et Djelloul Hattab, ont rencontré Georges Abdallah au centre pénitentiaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées).
Extraits :
(…) Barbe et cheveux grisonnants, le regard déterminé et doux à la fois, l’homme impressionne par sa droiture, son calme et sa grande culture. Résister à l’enfermement en s’ouvrant au monde, ce qui semble à première lecture être un paradoxe, a toujours été sa règle de vie. « On ne peut résister en prison qu’en inscrivant notre quotidien dans les luttes et les mouvements du monde.»(…)
(…) Les discussions avec Georges Abdallah sont avant tout politiques et le prisonnier reste intarissable sur ce point. « Le capitalisme s’est mondialisé et toute opposition en tout lieu du monde est estimable. » Il rappelle que plus de deux milliards d’êtres humains vivent dans la pauvreté, que l’arme nucléaire se démultiplie en autant d’armes conventionnelles, que la tension internationale n’a jamais été aussi vive. (…)
(…) Se rassembler pour obtenir le plus vite possible la libération de Georges Abdallah est non seulement une urgence humanitaire, c’est devenu une question politique majeure au moment où les politiques revanchardes et les lois liberticides gagnent les pays européens.
★ Rappel : Manifestation au sein de la Fête de l’Humanité, samedi 14 septembre. RDV à 15h à l’angle Tubman/Guevara dans le Village du monde. Tract d’appel.
★ Durant les trois jours, les militants de la Campagne unitaire pourront vous rencontrer autour d’une table d’information, à l’endroit habituel dans le Village du Monde.