Georges Abdallah – Collectif CPLGIA au village international de la fête de l’Huma 2007

image_lib_ration_georges_ibrahim_abdallah.jpgGeorges Ibrahim Abdallah,
communiste révolutionnaire arabe,
est en prison en France depuis plus de 23 ans !
 
C’est un prisonnier politique,
combattant de la cause palestinienne
Sa libération dépend de notre mobilisation
 
Otage de l’État français depuis 8 364 jours
 
 
Les dates-clés de l’histoire judiciaire de Georges Abdallah, militant révolutionnaire libanais, montrent qu’il est, de fait, l’otage de l’État français pour qui sa libération est un élément des relations diplomatiques entre la France, les États-Unis, l’État sioniste, les États arabes et l’Iran.
Octobre 1984, les autorités françaises arrêtent Georges Ibrahim Abdallah : son incarcération est motivée par la détention de vrais-faux papiers d’identité délivrés par les autorités algériennes.
Septembre 2007, 23 ans après son arrestation, GeGeorges-Ibrahim-Abdallah-Proc--s.jpgorges Abdallah est toujours dans une prison française.
 
Après son arrestation, la France s’engage auprès du gouvernement algérien à libérer Georges Ibrahim Abdallah, mais sous la pression des autorités états-uniennes, le gouvernement français ne respecte pas son engagement.
Juillet 1986, Georges Ibrahim Abdallah est condamné à quatre années de prison pour détention d’armes et d’explosifs.
Septembre 2007, après 23 ans de prison, Georges Ibrahim Abdallah est toujours incarcéré.
 
1985-1986, une série d’attentats est commise à Paris, revendiqués par le Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes (CSPPA). L’État français accuse Georges Ibrahim Abdallah et sa famille, alors qu’il sait que ces attentats ont été commis par un réseau financé par l’Iran pour faire payer à la France son soutien à l’Irak dans la guerre contre l’Iran.
Georges-Ibrahim-Abdallah-Prison.jpgMars 1987, les autorités françaises jugent une seconde fois Georges Ibrahim Abdallah. Le procureur général requiert une peine de dix ans d’emprisonnement. Un verdict de condamnation à perpétuité est prononcé.
Septembre 2007, Georges Ibrahim Abdallah est toujours en prison après 23 ans d’incarcération.
 
1999, la peine de sûreté de 15 ans assortie à la condamnation de Georges Ibrahim Abdallah est terminée. Depuis cette date, Georges Abdallah dépose régulièrement des demandes de libération conditionnelle qui sont systématiquement rejetées.
Septembre 2007, Georges Ibrahim Abdallah est en prison depuis 1984.
 
Novembre 2003, une juridiction autorise en première instance la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Mais sur ordre du ministre de la Justice de l’époque, Dominique Perben, et sur intervention des États-Unis, le procureur général de Pau fait appel de cette décision.
Septembre 2007, Georges Abdallah est toujours en prison alors que la peine de sûreté assortie à sa condamnation est terminée depuis 1999.
 
Février 2005, nouvelle demande de libération conditionnelle de Georges Abdallah. Le tribunal, présidé par le même juge qui avait statué positivement à la première demande de libération en 2003, rejette cette nouvelle demande.
Septembre 2007, Georges Ibrahim Abdallah reste en prison.
 
Février 2007, Georges Ibrahim Abdallah dépose une nouvelle demande de libération conditionnelle. Son dossier devait être examiné le 26 juin 2007. L’examen a été reporté une première fois au 4 septembre, puis au 17 septembre. Suite à cette demande, les États-Unis dépêchent leur avocat en la personne de Me Kiejman qui utilise les arguments les plus vils sur un fond islamophobe.
 
 De son côté, la DST, les services secrets français, dans un courrier officiel aux juges, « reproche » à Georges Ibrahim Abdallah d’avoir eu en prison des relations avec des « Maghrébins », comme si c’était un signe de dangerosité. Elle reproche également à Georges de s’être converti à l’Islam (ce qui est faux) comme si c’était un crime !
 
 
ASSEZ DU HARCÈLEMENT DES ÉTATS-UNIS, DE LA FRANCE ET DES SIONISTES CONTRE GEORGES ADBALLAH !
  
Nous combattons leur propagande pour laquelle Maghrébin = terroriste, Arabe = terroriste, Musulman = terroriste.
·         La terreur c’est l’armée étatsunienne de Bush qui viole, torture et massacre les populations d’Irak.
·         La terreur c’est l’aviation militaire française qui bombarde les populations d’Afghanistan.
·         La terreur c’est l’armée de l’État illégitime d’Israël qui tue les enfants de Palestine et les Israéliens qui expulsent les Palestiniens de leur terre.
  Irak-Palestine-Afghanistan-Liban.jpg
Nous soutenons Georges Ibrahim Abdallah parce que son combat est légitime.   
Nous soutenons Georges Ibrahim Abdallah parce que son organisation a combattu le sionisme et l’impérialisme.   
Nous soutenons Georges Ibrahim Abdallah parce qu’il résiste toujours et qu’il est resté dans le camp des opprimés !
 
Rappelons que, dans les années 80, l’organisation de Georges Abdallah, les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL), a décidé de combattre l’agression israélienne au Liban et en Palestine en frappant les intérêts impérialistes et sionistes dans le monde entier. C’est dans ce cadre que les FARL ont revendiqué l’exécution du colonel Charles Ray, attaché militaire à l’ambassade américaine en France et l’exécution de Yakov Barsimantov, secrétaire en second à l’ambassade sioniste en France et responsable du Mossad en France.
Alors que la DST écrit au juge dit « antiterroriste » « En raison de l’implication de la France au Liban, de son soutien au gouvernement libanais et surtout de la présence militaire française pour la FINUL renforcée, il est possible que Georges Ibrahim Abdallah use de son influence sur des mouvements extrémistes pour agir contre les intérêts français. », il est incontestable que la libération de Georges Ibrahim Abdallah est un combat politique. Georges Abdallah en prison continue à mener ce combat comme il continue à mener le combat contre l’impérialisme et le sionisme. Nous sommes avec lui !
 
Une dernière phrase de la DST ne peut que nous renforcer dans notre volonté d’arracher la libération de Georges Ibrahim Abdallah : « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans une lutte révolutionnaire »
 
 
Libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah !
À bas l’impérialisme ! À bas le sionisme !
Ensemble nous vaincrons !
 
11 septembre 2007
 
 
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
  
 
Crédits de deux photos Georges Bartoli et David Leeson