Pétition de soutien à Laurent Belet et contre le fichage génétique

24 février 2007, devant la prison de Lannemezan plus de deux cents manifestants réclament la libération de Jann-Marc Rouillan, prisonnier d’Action directe et de Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier communiste révolutionnaire arabe. Le même jour des manifestants réclament devant la prison de Bapaume la libération de Nathalie Ménigon et devant la prison d’Ensisheim la libération de Georges Cipriani, tous deux militantEs emprisonnéEs d’Action directe. 

A Lannemezan un drapeau bleu blanc rouge a été descendu pour être remplacé par un drapeau Rouge et Noir. Cet acte symbolique a conduit à l’arrestation par les gendarmes de Laurent Belet. Il a subit une garde de vingt-quatre heures parce que les pandores voulaient savoir où était le fameux drapeau tricolore. Aurait-il été brûlé, jeté dans une poubelle, gardé comme prise de guerre ? 

Quoiqu’il en soit, durant cette garde à vue Laurent a refusé de se soumettre à la prise d’ADN, ce qui lui vaut de passer en procés. Le mardi 5 juin à 13h30 au tribunal correctionnel de Tarbes, aura lieu un rassemblement de soutien lors du procès de Laurent Belet. Il est poursuivi pour vol en réunion de drapeau tricolore et refus de prélèvement ADN.

Il risque 1 an de prison et 15 000 euros d’amende en raison de la loi « sarkozy » dite sécurité intérieure du 18 mars 2003.

À ce jour, environ 400 000 personnes sont dans le fichier FNAEG (fichier central des prélèvements ADN), Initialement prévu pour les délits sexuels, ce fichier a été étendu à toutes personnes soupçonnées d’un délit, l’ambition de cette loi est de ficher tous ceux qui « dérangent » : militants, syndicalistes, jeunes…

Soyons toujours plus nombreux à nous opposer au fichage génétique !

Pour signer la pétition, aller sur le site NLPF – Pétition Laurent Belet

Dernière nouvelle : Le procés de Tarbes du 5 juin est reporté
L’avocat s’occupant de l’affaire ayant un surcroit de travail a demandé le report, afin de mieux préparer le dossier.
Plus de temps donc pour la petition.