Article paru dans La Dépêche en soutien à Georges Abdallah

LADEPECHE.fr du 29 juin 2017

 

Le Collectif 65 se mobilise pour faire entendre les droits de Georges Ibrahim Abdallah.

 

Article paru sur le site LADEPECHE.fr le 29 juin 2017 :

Groupe de soutien à Georges Ibrahim Abdallah : «Nous voulons la reconnaissance de la justice»

«Un déni de justice.» C’est en ces mots que le Collectif 65 de soutien à Georges Ibrahim Abdallah qualifie la peine d’emprisonnement que purge encore aujourd’hui ce membre des Fractions armées révolutionnaires Libanaises (FARL).

Ce Libanais désormais âgé de 66 ans a entamé sa 33e d’année de détention à la prison de Lannemezan, pour complicité d’assassinat d’un responsable du Mossad israélien et d’un attaché militaire américain de la CIA. Une décision de justice pour le moins curieuse lorsque l’on sait que l’homme est libérable, d’après le droit français, depuis 1999.

«Sa situation fait de Georges Ibrahim Abdallah le plus ancien prisonnier politique du monde», explique le collectif. «Sa libération avait été négociée par le gouvernement de notre pays dans le cadre d’une procédure de libération d’un otage français, mais sous la pression des États-Unis, les autorités n’ont pas tenu parole. Sous prétexte qu’il n’a jamais consenti à renier ses convictions anti-impérialistes et antisionistes, le gouvernement français de tout temps s’est toujours opposé à la libération d’Abdallah. C’est une vengeance d’État. Un tel comportement est indigne d’une République qui se réclame des Droits de l’Homme et du Citoyen.»

Le Collectif 65 existe depuis et regroupe en son sein bon nombre d’associations, parmi lesquelles on compte la CGT, EELV ou le PCF, pour ne citer qu’elles. Ensemble, il compte bien faire entendre leurs voix, et accomplir leur but premier : celui d’informer la population sur la réalité de l’incarcération de Georges Ibrahim Abdallah. C’est dans cette démarche-là que sera organisée aujourd’hui à la bourse du travail de Tarbes, dès 18 h 30, une soirée solidarité, en l’honneur du prisonnier libanais.

Martin Gausseran