Dans les prisons coloniales, les prisonnier·es palestinien·nes affrontent quotidiennement la violence de l’État sioniste. Toute la société palestinienne y est représentée. Toutes les familles ont été confrontées à l’enfermement, aux raids nocturnes, aux humiliations des soldats, à la violence.
La prison coloniale est un outil de contrôle généralisé de la société colonisée qui a pour objectif de casser la structure sociale en Palestine occupée, d’isoler et d’invisibiliser toute représentation et incarnation de la Résistance.
Mais les prisonnier·es, par leur lutte quotidienne constituent la boussole et la frange la plus avancée de la lutte de libération nationale palestinienne.
Depuis le 7 octobre, des miliers de Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie comme à Gaza et les quelques prisonniers libérés à ce jour témoignent des tortures subies au quotidien : tortures physiques, humiliations, refus de visite aux familles, maladies non soignées etc.
✮ A cette occasion, une pensée particulière pour Walid Daqqa, décédé en détention le 7 avril dernier d’un cancer mal soigné, emprisonné depuis 38 ans. Il devait être libéré en mars 2025. Ses geôliers garderont son corps jusqu’à la fin de sa peine… Toutes nos condoléances militantes à sa femme Sanaa et à Milad leur petite fille.
À l’heure où l’État colonial poursuit son offensive génocidaire à Gaza et continue sa colonisation de la Palestine historique, soutenir les prisonnier·es palestinien·nes, c’est soutenir l’ensemble de la résistance palestinienne !
« La célébration de cette « Journée des prisonniers palestiniens » est destinée avant toute autre chose à affirmer haut et fort la ferme détermination d’arracher nos camarades aux griffes de leurs criminels geôliers. »
« Tout naturellement les masses populaires palestiniennes, ainsi que leurs avant-gardes combattantes en captivité, peuvent compter plus que jamais sur votre solidarité active. » Georges Abdallah