Georges Ibrahim Abdallah, ainsi qu’une dizaine de détenus politiques et sociaux, basques et arabes de la centrale de Lannemezan, en solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens qui sont en grève de la faim pour dénoncer la politique israélienne de « détention administrative » et pour soutenir et exiger la libération inconditionnelle du militant palestinien Bilal Kayed, feront la grève du plateau pour trois jours à partir d’aujourd’hui jeudi 4 août.
☞ 51e jour de grève de la faim pour Bilal Kayed :
Bilal Kayed, dirigeant du FPLP, a entamé une grève de la faim le 15 juin 2016, pour protester contre sa mise en détention administrative par les autorités sionistes, alors qu’il devait être relâché le 13 juin, après plus de 14 ans de captivité dans les prisons de l’occupation.
☞ Grève solidaire collective de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, dont le camarade Ahmad Saadat.
☞ Plus de 170 organisations internationales ont signé l’appel pour la libération de Bilal Kayed.
★ La victoire est inévitable !
Extraits de la lettre de prison de Bilal Kayed à son 48e jour de grève :
À mon peuple héroïque palestinien…
Gens libres du monde…
Dans cette étape difficile que je subis sur un plan personnel, dans la lutte contre la tentative de forcer ma soumission à l’occupation brutale qui a pris la décision de me liquider, pour rien d’autre que le fait que j’ai été aux côtés des prisonniers de mon peuple, défendant mes droits et leurs droits et les droits de leurs familles pour parvenir à accéder même aux conditions minimales de la dignité humaine.(…)
Je suis ici, aujourd’hui, terminant ma première étape dans ma bataille avec cet occupant brutal et j’ai annoncé ma deuxième étape, qui est celle de l’unité avec tous les prisonniers de tous horizons et partis politiques pour que nous puissions tous, collectivement, nous tenir à l’avant-garde de la lutte nationale, à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.(…)
Mon peuple héroïque, l’heure du combat est arrivée. Je suis plein d’espoir. Car j’ai toujours su que vous, vous êtes le mur protecteur, défendant notre lutte. Ce que j’ai reçu de vous par vos luttes, vos sit-in, vos manifestations, me donne plus de détermination pour continuer vers l’avant jusqu’à la victoire. La liberté ou le martyre.
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