« C’est ici notre terre, nous ne partirons pas, nous resterons attachés à cette terre sacrée de Palestine, nous y poursuivrons notre résistance quelles que soient les mesures de l’occupation ! » Ziad Medoukh
La Journée de la Terre, est un jour de commémoration pour le peuple palestinien marquant le souvenir des événements de ce jour en 1976.
Le 19 février 1976, le gouvernement travailliste israélien annonça sa décision de confisquer 25 000 dunums de terre en Galilée. À la suite de cette décision, les Arabes de 1948 répliquèrent par la grève générale, suivant le mot d’ordre lancé par la Conférence Nationale pour la Défense des Terres Arabes. En dépit des pressions, des menaces et d’une campagne hostile menée par la presse israélienne, la grève eut lieu le 30 mars. La présence de l’armée israélienne transforma la grève en manifestation, puis en révolte. En même temps, les Palestiniens de Cisjordanie et Gaza se mirent en grève, en solidarité avec leurs frères. Bilan de la journée : 6 morts, une centaine de blessés et des centaines d’arrestations. Lire sur Assawra – 30 mars 2016 –
Actuellement, les autorités israéliennes d’occupation prévoient de s’accaparer 1200 dounams (plus de 100 hectares) de terres des villages palestiniens occupés dans le district de Naplouse au nord de la Cisjordanie.
Plus tôt ce mois-ci, Israël a déclaré « terres d’État » 2342 dounams de terres au sud de Jéricho, dans une décision qui a dépassé de loin les 1500 dounams initialement prévus comme devant être volés pour le compte du ministère israélien de la Défense en janvier. Lire ici.
La colonisation de toute la Palestine est inscrite au cœur du projet sioniste. Cette politique de confiscation des terres aux Palestiniens se poursuit sans relâche et s’intensifie.
Mais le peuple palestinien a toujours résisté à cette terrible entreprise de destruction de sa société, destruction soutenue par les pays occidentaux et en particulier par les États-Unis et la France.
Les six derniers mois de résistance de la jeunesse palestinienne ainsi que l’élan inébranlable de la campagne BDS, malgré l’appel de gouvernements occidentaux pour le criminaliser, illustrent parfaitement la détermination du peuple palestinien et de ses soutiens internationaux à mener cette résistance active jusqu’à la libération de la Palestine et à l’auto-détermination de son peuple.
Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré depuis plus de 31 ans dans les prisons françaises, n’a jamais manqué d’exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte pour la libération de sa Terre, le droit au retour des réfugiés et la libération de tous les prisonniers.
« Que mille initiatives fleurissent en faveur de la Palestine et de sa prometteuse Intifada ! «