Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste révolutionnaire arabe, condamné à perpétuité pour des actions de résistance contre l’occupation israélienne de son pays, le Liban, et détenu depuis 29 ans dans les prisons françaises, est libérable depuis 1999.
La dernière demande de libération, déposée en janvier 2012, a obtenu, le 21 novembre, un avis favorable du tribunal d’application des peines.
La libération de Georges Ibrahim Abdallah est conditionnée à un arrêté d’expulsion, que le ministère de l’intérieur refuse de signer, satisfaisant en cela aux injonctions étatsuniennes.
Ainsi, pour la deuxième fois, les États-Unis sont intervenus pour empêcher la libération de Georges Ibrahim Abdallah. En toute complicité, les autorités françaises obtempèrent.
Parce que Georges Abdallah, tout au long de son incarcération, a gardé intacts ses convictions politiques anti-impérialistes et son engagement solidaire aux côtés des peuples en lutte et tout particulièrement du peuple palestinien, l’État français s’obstine à ne pas le rendre à sa famille et à son pays.
Le 28 février prochain, à la suite de l’appel du Parquet, aura lieu à Paris une énième audience.
Les appels du Parquet, les ajournements de décision, le pourvoi en cassation, la procédure rocambolesque et l’obstruction politique n’ont pour seul but que d’entraver la libération de notre camarade. Ils n’empêcheront pas la mobilisation internationale de tous ceux, de plus en plus nombreux, déterminés à voir Georges Ibrahim Abdallah enfin libre.
Dans le cadre de la Journée internationale de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, rassemblons-nous pour dénoncer à nouveau cet acharnement judiciaire et politique et exiger la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah.
Rassemblement
Mercredi 27 février 2013
de 18h30 à 20 h
Place Saint-Michel, Paris 6e
(esplanade de la fontaine Saint-Michel)
Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)