Hommage d’un camarade du CLGIA à celle qui nous a toujours accueilli.es à la semaine anti-coloniale et qui a toujours affirmé son soutien à la libération de Georges Abdallah.
C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris ce matin le décès de Gisèle. Militante du NPA dès sa fondation, elle avait ensuite rejoint Alternative Libertaire et se consacrait inlassablement aux luttes antiracistes et anticolonialistes. Porte-parole de la semaine anticoloniale, elle laissera le souvenir d’une militante déterminée, convaincante, unitaire, toujours souriante. Elle exprimait plus que quiconque cet « optimisme de la volonté » de celles et ceux qui résistent, qui ne lâchent rien. Souvenons-nous de son enthousiasme quand, aux côtés des camarades sans-papiers, nous avons ouvert rue Beaudelique le ministère de la régularisation ! Souvenons-nous de sa détermination quand nous n’avons pas plié devant l’interdiction de manifester notre colère en 2016 contre les bombardements de Gaza par les troupes d’occupation sionistes ! Souvenons-nous encore de son implication dans le soutien à Georges Ibrahim Abdallah pour lequel elle avait oeuvré pour qu’il lui soit attribué le prix Frantz Fanon en 2014 à l’occasion de la Semaine Anticoloniale.
Gisèle, tu resteras toujours pour toujours un exemple pour celles et ceux qui continuent le combat !
Alain Pojolat