Des comités nationaux de soutien à la libération de Georges Abdallah, ne pouvant être présents aux journées des 17 et 18 mars (assemblée générale et meeting), ont envoyé un message qui a été lu au cours du meeting du 18 mars :
★ Pau :
Le collectif palois pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah reste mobilisé pour sa libération sans conditions. Du fond de sa prison de Lannemezan, ce héros de la Résistance libanaise, ce combattant infatigable de la lutte pour la libération du peuple palestinien témoigne son soutien à toutes nos luttes sociales et ce soutien reste ancré dans nos mémoires.
Nous citerons un exemple qui a marqué tous les Palois. C’était le 18 février 2010. Devant la Cour d’Appel de Pau, où il comparaissait pour un refus de prélèvement d’ADN, Georges, qui se défendait seul, a déclaré : « Je ne cherche pas à me protéger de mon ADN qui doit déjà se trouver chez la DST, la CIA, le Mossad. Ce que je refuse, c’est de cautionner une loi liberticide » et il a précisé qu’actuellement, en France, cette loi est utilisée contre les syndicalistes qui occupent les usines pour défendre l’emploi, contre les faucheurs d’OGM qui s’opposent au saccage de l’agriculture paysanne. Cette solidarité de Georges avec toutes nos luttes ne s’est jamais démentie, par exemple avec celle des militants de Nuits Debout ou avec les manifestants contre la loi El Khomri. Plus…
★ OCML-VP :
L’OCML-VP s’excuse de ne pouvoir être présente ce week-end à vos côtés. Nous tenions cependant à vous faire parvenir une marque de notre soutien et de notre engagement dans la campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Depuis plusieurs années, notre organisation est investie dans la lutte pour la libération de notre camarade emprisonné. Nous nous réjouissons que, d’années en années, le mouvement en sa faveur soit de plus en plus fort, réunisse de nouvelles organisations, ou simplement de plus en plus de personnes révoltées par le sort réservé à notre camarade, mais aussi par toutes les injustices qui nous entourent.
Le combat pour la libération de Georges se mène en solidarité complète avec le combat pour rendre justice aux victimes des crimes policiers, à Théo Luhaka, à Adama Traoré, à Amine Bentounsi. Georges l’a exprimé sans détour et continuera de le faire ; nous savons qu’il écrit une lettre à Bagui Traoré, le frère d’Adama victime de l’acharnement policier. Plus…
★ Bordeaux :