Malgré un changement d’itinéraire « de dernières minutes » imposé par la préfecture et malgré les pressions policières au cours de la manifestation, près d’une centaine de personnes étaient au rendez-vous pour exiger la libération de notre camarade.
Communiqué de Solidarité Georges Abdallah Lille (SGAL) :
Georges ABDALLAH, tes camarades sont là !
Le 26 octobre 2019 à Lille nous avons manifesté pour exiger ta libération.
Malgré les manœuvres, les menaces et les provocations de la préfecture et de la police aux ordres, les militants et militantes solidaires se sont rassemblés place de la République. Certains ont manifesté ensuite dans les rues de Lille ce samedi après-midi.
Sur la même place, deux autres rassemblements (de soutien au peuple algérien et contre l’islamophobie, ce poison qui se développe à l’initiative de « la classe politique » et pas uniquement de l’extrême droite !) étaient au programme.
Les organisations signataires étaient pour la plupart présentes et des représentants se sont exprimés au départ de la manifestation place de la République, face à la Préfecture, symbole de l’État français et des gouvernements successifs qui maintiennent emprisonné, depuis plus de 35 ans, notre camarade résistant Georges Abdallah.
Les organisations qui ont pris la parole sont : Solidarité Georges Abdallah Lille (le comité à l’initiative de cette journée de mobilisation), le Collectif Bassin minier pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le FUIQP, l’AFPS 59/62, la Coordination communiste, le PRCF, le Secours rouge de Belgique et Christian Champiré (maire communiste de Grenay, dans le Pas-de-Calais, signataire à titre personnel de l’appel du 26, et qui a fait Georges citoyen d’honneur de sa commune en 2012).
Au menu de cet après-midi de mobilisation : une animation visible autour des combats de Georges Abdallah (la résistance anti-impérialiste, le combat pour une Palestine libre, etc.), des slogans repris avec force par les manifestants, la distribution de 400 tracts (l’appel unitaire) au départ et pendant la manifestation. Le travail d’informations avait été réalisé les jours précédents par des diffusions sur des marchés populaires ainsi que dans une faculté. Le travail de masse restant toujours, pour nous, sans aucun doute, un moyen essentiel pour informer et échanger sur l’acharnement à l’encontre de notre camarade, même si les personnes qui approuvent notre démarche ne se déplacent pas obligatoirement pour une manifestation. Et oui !
Les manœuvres préfectorales déclarant interdire notre manifestation au départ initial, (soit place du Général de Gaulle) a été transmise le 24 octobre en fin de journée. Pourtant nous avions transmis notre demande 15 jours avant, soit le 10 octobre.
Le but de cette manœuvre était de nous déstabiliser et d’empêcher une pleine réussite de notre initiative unitaire regroupant plus de 25 associations et organisations. Les menaces de verbalisation des personnes se présentant au point de départ initialement programmé par nous, tout en « nous proposant » un autre point de départ, a certainement perturbé la tenue d’une manifestation dont l’affluence aurait pu être plus importante... PLUS ICI