La fête nationale du 14 juillet n’est plus ce qu’elle était. Fête populaire appelée jadis Fête de la Fédération commémorant la prise d’assaut de la Bastille, forteresse royale tristement célèbre, symbole d’une justice arbitraire et sanguinaire, par un peuple parisien légitimement insurgé, elle a été transformée par une bourgeoisie revancharde, depuis plus d’un siècle, en une parade militaire.
Et voilà que…
Donald Trump, président des États-Unis, qui, en qualité de “maître du monde”, ne cesse d’amplifier la mise à feu du Moyen-Orient, est invité aux festivités du 14 Juillet à Paris.
Benjamin Netanyahu, premier ministre de l’entité coloniale israélienne, est invité le 16 juillet prochain à Paris à la commémoration du 75e anniversaire de la honteuse rafle du Vel d’Hiv’ par la police française du régime de Vichy.
En invitant ces deux va-t-en guerre, le nouveau gouvernement français réaffirme une complicité qui a toujours nourri les objectifs impérialistes des gouvernements successifs qui l’ont précédé.
Doit-on s’en étonner, sachant que l’État israélien, avec le soutien inconditionnel des États-Unis et la complicité de l’Union Européenne, continue comme toujours en toute impunité à voler les terres palestiniennes, à assassiner leurs occupants, à détruire leurs maisons et leurs cultures, et à emprisonner toutes celles et ceux, des plus jeunes aux plus vieux, qui osent résister à leur tentative conjuguée de liquider définitivement le sort de la Palestine.
Et en France… Georges Ibrahim Abdallah, résistant communiste libanais, est maintenu en prison depuis 33 ans sur injonction du gouvernement étatsunien. Combattant de la première heure pour la libération de la Palestine, il fut condamné pour complicité dans des actes de résistance, alors que son pays le Liban était occupé par les troupes sionistes…
⎡L’ONU⎤ « Réaffirme la légitimité de la lutte des peuples pour l’indépendance, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la libération de la domination coloniale et étrangère et de l’occupation étrangère par tous les moyens en leur pouvoir, particulièrement la lutte armée.«
Résolution du 29 novembre 1978 de l’Assemblée générale des Nations-Unies