Les femmes sont les premières victimes de la guerre et de l’occupation.
A l’occasion de la Journée internationale des femmes, une pensée solidaire aux prisonnières palestiniennes qui, comme leurs frères en détention, souffrent de la brutalité de l’administration pénitentiaire israélienne. Torturées, frappées, harcelées, humiliées, insultées, isolées, privées de courrier, de visites, de livres, de médicaments, elles résistent courageusement.
Elles sont nombreuses à être emprisonnées sans procès, pour appartenance à des organisations interdites par Israël, sous le prétexte de protéger la sécurité nationale de l’État.
L’une d’entre elles, Hana Shalabi, jeune palestinienne de 28 ans, en grève de la faim depuis le 16 février pour dénoncer son incarcération arbitraire et les traitements humiliants et dégradants qu’elle a subis, est devenue le symbole de la lutte pour la liberté de son peuple et de son pays.
Le mouvement des prisonnier(e)s et leur combat sans fin pour la liberté est l‘un des symboles de la résistance palestinienne. Comme leurs pères, frères, fils, maris et camarades, les prisonnières palestiniennes sont toutes des prisonnières politiques qui mènent dans les geôles sionistes une bataille intense. La grève de la faim est une forme de résistance utilisée dans ce combat pour leurs droits, contre la soumission, contre l’oppression, pour libérer la Palestine.
Georges Abdallah, militant de la cause palestinienne, leur a toujours, durant ses 28 ans de détention dans les geôles françaises, manifesté sa solidarité.
Vive la lutte du peuple palestinien !