A propos de Georges Ibrahim Abdallah et des prisonniers politiques en France.

Affiche GIA 261013 rognée

Dans SOLIDARITAT n° 4, la revue de SOLIDAIRES 30 (Gard), est paru un texte de Jean-Marc Rouillan, intitulé  » A propos de Georges Ibrahim Abdallah et des prisonniers politiques en France « .

 Extraits :

 Voici quelques décennies, un penseur marxiste rappelait que la situation et la nature des prisonniers politiques permettaient de saisir l’état des rapports de force et de domination dans un pays. Il est vrai que, de nos jours, la détention politique révèle les formes de dictature dans nos contrées gangrénées par la réaction. Mais nous sommes peu nombreux à mettre en avant cette question et encore moins nombreux à militer pour la résoudre. Pourtant les prisonniers nous parlent de libération, non pas seulement de la leur propre, mais de notre libération collective et du chemin à parcourir pour la conquérir. (…)

Nous sommes conscients du rôle social de la prison, de sa fonction destinée à terroriser les classes populaires, à leur faire accepter l’inacceptable. Et nous sommes tout aussi conscients de la torture quotidienne qu’elle représente pour des dizaines de milliers d’hommes et de femmes. Et nous parlons bien de torture. Il est clair qu’aucun mouvement progressiste ne pourra se développer sans une critique radicale de la prison. (…)

Ainsi les politiques ont bloqué la libération judiciaire. Pourquoi ? Pour une vengeance d’État ? Pour dissimuler 30 ans de tripatouillages ? Parce qu’il ne se serait pas repenti ?… Non… Parce que le cas de Georges nous parle d’actualité… il nous parle des plans de l’impérialisme et de ses compromissions avec les régimes réactionnaires sioniste et saoudien. (…)

Soutenir Georges, c’est se positionner dans cette actualité. C’est soutenir la classe ouvrière et le peuple arabe contre la réaction et les intérêts impérialistes. C’est oeuvrer à l’unité politique et pratique de nos combats dans la métropole avec la Palestine et l’ensemble du monde arabe. (…)

 

 Version intégrale pages 52, 53 du document en PDF.