L’anti-impérialisme est-il une maladie ?
Georges Abdallah sera de nouveau transféré au CNE (Centre national d’évaluation) de Fresnes du 8 avril au 20 mai 2012.
En 2008, des psychologues et psychiatres avaient déjà prétendu tester la « dangerosité » de Georges Abdallah.
« Ses convictions politiques sont restées intactes » avaient-ils conclu, justifiant ainsi leur avis négatif, avis suivi par le tribunal d’application des peines qui s’opposa à la demande de libération.
En 2012, le rôle des experts en maladie mentale sera-t-il d’évaluer si Georges Abdallah a progressé sur la voie d’une guérison de son anti-impérialisme, durant ces quatre dernières années ?
En réalité, les convictions politiques de Georges Abdallah sont et ont toujours été, dès son plus jeune âge, celles d’un militant communiste révolutionnaire anti-impérialiste et antisioniste.
Nous tous, militants anti-impérialistes, soutenons avec force et conviction le combat politique de notre camarade, dénonçons la psychiatrisation des militants révolutionnaires et exigeons la libération immédiate de Georges Abdallah.