Depuis le 30 mars 1976, les Palestiniens commémorent chaque année cette journée en hommage à ceux qui ont été tués en défendant leurs terres confisquées illégalement par l’État sioniste.
Mais ce symbole ne nous fait pas oublier que, depuis la Nakba, la terre palestinienne a été violemment arrachée à leurs occupants, leurs maisons démolies, leurs oliviers arrachés ou brûlés. Et que ce scandale impuni dure encore aujourd’hui.
Tu me dépouilleras peut-être du dernier pouce de ma terre
Extrait du poème « Je résisterai » de Samih Al Qassim
Tu jetteras peut-être ma jeunesse en prison
Tu pilleras peut-être l’héritage de mes ancêtres
Tu brûleras peut-être mes poèmes et mes livres
Tu jetteras peut-être mon corps aux chiens
Tu dresseras peut-être sur notre village l’épouvantail de la terreur
Mais je ne marchanderai pas
O ennemi du soleil
Et jusqu’à la dernière pulsation de mes veines
Je résisterai.
On ne peut s’empêcher de penser, à la lecture de ce poème, à notre camarade Georges Abdallah, combattant arabe engagé depuis toujours aux côtés du peuple palestinien, et qui le paie de 37 ans de privation de liberté dans les geôles françaises.
✯ Une webconférence, autour de cette Journée de la Terre, organisée par la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah aura lieu ce soir.
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