Non à la criminalisation de la campagne BDS ! Solidarité !

19 mars au tribunal de Versailles : procès contre Olivia Zémor, présidente de Capjo-Europalestine

Rien ne réussira à bâillonner les voix justes et légitimes appelant au boycott de l’entité sioniste !

 

Par ce communiqué, nous souhaitons exprimer notre entière solidarité avec Olivia Zémor, convoquée injustement devant le tribunal de Versailles le 19 mars 2018 pour avoir appelé, il y a 7 ans, dans le cadre de la campagne BDS, Vanessa Paradis à ne pas aller chanter à Tel-Aviv.

Nous voulons aussi dénoncer l’acharnement des groupes de pression sionistes contre toutes celles et tous ceux qui soutiennent la lutte juste et légitime du peuple palestinien pour sa libération.

Depuis plus de 70 ans, l’entité sioniste mène une politique de nettoyage ethnique et d’apartheid contre le peuple palestinien.

L’occupation et la persécution du peuple palestinien ne font qu’empirer d’année en année et se manifestent au quotidien par les démolitions de maisons, le vol des terres et de l’eau, les arrestations, les assassinats ciblés, le blocus inhumain de Gaza, la terrible répression qui s’abat sur toute forme de résistance.

Aucune des nombreuses résolutions de l’ONU n’a été respectée.

L’application du droit légitime au retour des réfugiés a toujours été refusée.

Dans ce contexte de non-respect des droits humains et du droit international, du déni du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, l’appel au boycott est parfaitement justifié.

La Campagne BDS a été lancée en 2005 dans le monde entier à l’appel de 172 associations de la société civile palestinienne.

C’est pourquoi nous soutenons tout appel au boycott.

Nous demandons la relaxe d’Olivia Zémor, mais aussi la condamnation ferme des groupes de pression sionistes, qui cherche à bâillonner toute voix qui s’élève pour soutenir la cause juste et légitime du peuple palestinien.

 

Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah